Le tabagisme pendant la grossesse touche 20 à 25% des femmes.
20 à 25% des femmes continuent leur tabagisme pendant leur grossesse. En effet, ces dernières disposent de peu d’informations sur les conséquences réelles du tabagisme pendant la grossesse.
L’épidémie de tabagisme touche principalement les jeunes femmes en âge de procréer. Parmi ces jeunes femmes, nous constatons l’augmentation du nombre de grandes fumeuses très dépendantes.
L’idée d’introduire dans le corps de la future mère quotidiennement une cinquantaine de substances cancérigènes, entraîne des conséquences néfastes qui méritent d’être connues. Qu’il s’agisse du monoxyde de carbone, du cyanure d’hydrogène, des goudrons, des métaux lourds et de nombreuses substances irritantes… Nous avons donc rédigé cet article afin que les femmes choisissent de se faire aider à interrompre leur tabagisme pendant la grossesse.
La concentration des substances nocives est plus importante au niveau du fœtus.
Dans un premier temps, le sang fœtal contient 15% de nicotine de plus que le sang de la mère. Le liquide amniotique qui entoure le fœtus en contient 88% de plus.
Ensuite, le monoxyde de carbone, qui diminue les transferts d’oxygène indispensable pour les jeunes cellules en formation, est plus élevé de 13% dans le sang fœtal.
Le placenta, indispensable pour la bonne croissance du fœtus, accumule le cadmium et les hydrocarbures aromatiques. La consommation du tabac entraîne une moins bonne qualité des échanges transplacentaires. Accumuler des métaux lourds dans ce placenta, perturbe les échanges d’aliments nécessaires à la bonne croissance du foetus.
Par ailleurs, cela entraine une moins bonne qualité des membranes foetales. Ces dernières peuvent se rompre et entraîner le décès ou l’accouchement prématuré.
Le risque d’hématome rétro-placentaire, une poche de sang qui se crée entre la paroi de l’utérus et le placenta, est doublé en cas de tabagisme actif. Le risque de rupture prématurée des membranes est doublé en cas de tabagisme actif.
Lorsqu’il existe une hypertension artérielle chez la fumeuse, le risque de décès du fœtus est doublé.
Le retard de croissance intra-utérin (petits poids à la naissance), est une des anomalies les mieux connues du grand public.
Néanmoins, loin d’être anodin, ce petit poids de naissance représente la conséquence d’une souffrance quotidienne du fœtus.
Il existe également une relation entre le nombre de cigarettes consommées et le déficit de croissance chez le fœtus. Pour une consommation de 20 cigarettes par jour, la perte de poids moyenne est de 458 grammes.
Le tabac entraîne une grande prématurité avec des naissances avant 32 semaines d’aménorrhée. Ceci ayant pour conséquence une grande mortalité périnatale et des déficits neurologiques sensoriels et pulmonaire.
Les effets de la nicotine sur le poumon fœtal montrent une diminution de la taille et du volume pulmonaire, une diminution du nombre d’alvéoles et une diminution du diamètre des voies aériennes.
Le tabagisme pendant la grossesse impacte également les capacités intellectuelles. Une étude montre que les scores de langage et de lecture à l’âge de 10 ans sont significativement plus bas. Avec une perte de 10 points du quotient intellectuel chez les enfants de grandes fumeuses.
Pour finir, le tabagisme prénatal augmente le risque d’avoir un enfant fumeur à l’adolescence.
30% des fumeuses déclarent ne pas connaître les risques du tabagisme pendant la grossesse.
En effet, la grande majorité ne dispose que d’informations incomplètes.
Permettre aux femmes enceintes de connaître les vrais risques liés à leur consommation de tabac, devrait faciliter la mise en place un accompagnement efficace pour aider chacune de ces futures mamans à protéger leur bébé pendant la grossesse.
Il ne s’agit pas de culpabiliser les femmes mais de les aider à éviter toutes ces difficultés.
La méthode du Dr. Dubois accompagnée de la Cij’ pourrait aider les femmes à arrêter de fumer pendant leur période de grossesse. Grâce à la gestuelle, il sera plus aisé de passer cette étape.