Hélène, ancienne grande fumeuse, fumait en moyenne 30 cigarettes par jour pendant 30 ans. Nouvellement libérée de cette dépendance, elle nous livre son témoignage !

Grande fumeuse, j’ai touché ma première cigarette vers l’âge de 15 ans. J’ai alors ressenti mon premier dégoût… Et pourtant, je suis restée accrochée pendant plus de 30 ans, a raison d’une trentaine de cigarettes par jour.

Malgré de gros problèmes évidents de toux, des bronchites à répétition, un souffle court, des odeurs exécrables de cendrier débordant, des dépenses budgétaire affolantes et une famille m’exhortant quotidiennement à stopper… Pourquoi avoir fumé aussi longtemps ? 

Probablement pour combler un vide ou pour déstresser au travail. Ou encore pour une meilleure concentration, par habitude, pour tuer le temps (je faisais beaucoup de voiture). Mais aussi un peu pour le plaisir des moments partagés avec des amis fumeurs à refaire le monde et pour ne surtout pas grossir.

Et pourtant, début 2016, j’ai reçu un signal d’alarme supplémentaire.

J’ai subi 3 mois de quasi extinction de voix totale. L’ORL découvrit une gorge pleine de polypes. Cet événement a enfin scellé ma décision d’arrêter le tabac dans l’année.

Après une première tentative seule, il m’a semblé évident de demander de l’aide d’un professionnel. En effet, en tant qu’ancienne grande fumeuse, 30 ans de tabagisme ininterrompu ne pouvaient s’éteindre sans aide. J’ai choisi un professionnel disposant de plusieurs approches (hypnose, patches et autre…).

 Ma plus grande crainte était de prendre du poids.

En effet, je suivais depuis 9 mois, avec succès, un programme d’équilibrage alimentaire (weight watchers). Il me semblait alors totalement utopique de réussir l’arrêt du tabac, sans reprendre ces kg. D’où ma motivation à 5/10 lors du premier rendez-vous.

Je craignais aussi de ne pas réussir à gérer ce geste tant de fois répété lors de mes longs déplacements quotidiens. C’est avec une immense surprise et beaucoup de facilité, que je me suis vu arrêter la cigarette en 7 jours ! Et ce, d’une façon totalement sereine et naturelle.

L’intérêt de la méthode Cij’, réside dans la bonne compréhension des mécanismes, l’arrêt progressif et le fait d’être acteur de son arrêt.

L’arrêt de la cigarette sur la semaine n’est pas brutal avec la Cij’. J’ai également apprécié le fait d’être actrice à part entière des dosages patches à mettre en place. Tout simplement, en étant à l’écoute de son organisme. A mon grand étonnement, je me sentais beaucoup plus zen et détendue (dixit mes collègues de travail) que lorsque j’étais grande fumeuse. Le tout sans la moindre frustration.

Quant à la désaccoutumance du geste, elle fut réglée en un petit mois grâce a la CIJ. Elle a été indispensable au démarrage. Ce qui m’a permis, notamment, de conserver la gestuelle, mais également l’acte de « remplissage  des poumons ». Enfin, elle m’a permis de dépasser la légère envie de grignotage.

La CIJ a également été un vrai support pendant le premier mois lors de moments à forts risques. Comme, par exemple, les soirées où j’étais entourée de fumeurs, les moments festifs, etc… En trois semaines, la CIJ’ ne m’a plus été indispensable, j’étais totalement libérée de la gestuelle du fumeur.

Au final, je dirais que si j’avais eu connaissance de la facilité avec laquelle il est possible d’arrêter, j’aurais entrepris cette démarche bien avant. Le plus important, c’est de ne pas le tenter seul, d’être bien accompagné, avec la bonne méthode.

D’ailleurs, je continue de maigrir, grâce au suivi et soutien conjoint de mon programme d’amincissement et de mon tabacologue. Je ne ressens aucun manque, aucune boulimie, aucun stress, ni aucun problème de concentration. Et je continue à refaire le monde avec mes amis, qui vont tenter également d’arrêter de fumer !

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